Barcelone est un musée !

Aujourd’hui, Le Monde Fictif vous propose une approche de l’art de votre ville, celui qu’on trouve quand on se promène dans les rues et qui ne nécessite pas d’aller dans un musée. Parce que la ville même de Barcelone est un musée en plein air.

Notre ville est pleine de sculptures qui se cachent parmi les rues et c’est justement pour cela, parfois, que les habitants ne les connaissent pas beaucoup.

Il y en a quelques-unes qui sont connues mondialement, comme c’est le cas de « Femme et oiseau » de l’artiste Joan Miró. Il y en a aussi d’autres, qu’on a peut-être vues mais pour lesquelles on ne s’est jamais demandé pourquoi elles sont là ou qui les a réalisées.

C’est le cas, par exemple, de « La tête de Barcelone », une œuvre de l’un des pères du Pop Art, Roy Lietchenstein, qui est située dans l’avenue Colon juste à l’entrée du vieux port.

Mais, apparemment, il y a certaines sculptures qui ne *connaît* qu’un numéro très réduit de personnes et qui sont, pourtant, de véritables œuvres d’art.

Est-ce que quelqu’un a eu la chance de voir quelquefois cette œuvre, placée à côté de la mer, et qui s’appelle « Une chambre où il pleut toujours » ? C’est une sculpture de l’artiste espagnol Juan Muñoz qui est placée là-bas depuis l’année de Jeux Olympiques, 1992, et qui montre un groupe de personnages dans une cage où évidemment la pluie entre quand il pleut !

Quelqu’un a-t-il pu voir, quand il est placé en face de l’impressionnant bâtiment du Musée d’Art Contemporain de Barcelone, une autre œuvre d’art qui ne soit pas le bâtiment blanc ? Cependant, en bas, à droite, il y a un petit cube noir qui a été fait par Jorge Oteiza, artiste basque, et qui s’appelle « La ola ».

La liste des sculptures publiques ne finit pas du tout ici, mais c’est le moment de vous laisser découvrir tous les autres trésors cachés de votre ville, Barcelone.

Les fleurs (gagnant du concours vidéo)

Dans notre école, nous avons des fleurs.

Elles sont toutes très différentes. Il y a du jasmin. Les fleurs sont blanches et petites et ça remplit beaucoup d’espace.

Les pétunias sont très rouges. C’est comme des roses mais elles n’ont pas de pétales. Quand on les voit, elles attirent l’attention.

Ici ce sont des roses qui ont beaucoup de pétales et on voit pas le pollen. C’est très joli mais on ne voit pas beaucoup parce que c’est un type de rose rose.

On appelle ça fleur rouge mais on ne sait pas comment ça s’appelle. Quand on la touche c’est très doux.

En touchant la menthe on peut la sentir sans besoin de l’arracher. On peut aussi la manger. Au début on pense que ce n’est pas comestible mais à la fin c’est bon. Le vert de la menthe est très clair.

La lavande n’a pas encore de fleurs. Il y a plus de feuilles que de fleurs. Elle est violette claire. La fleur est très longue.

Le gagnant du concours de vidéo !

Vous êtes nombreux à nous suivre mais peu se sont lancés dans notre concours et cela a été très facile de choisir la meilleure capsule : comme l’équipe de Anna Ll., María M., Bruno D., Pau M., Lidia A., Nicolás Z. et Lucia C., a été la seule à concourir : c’est elle qui gagne !

Ils ont 10 ans, sont Catalans et apprennent le français depuis 5 ans. Bravo à tous les 6 (et à leur professeur Contxi) pour leur vidéo sur de jolies fleurs ! Ils recevront des livres en lecture facile offerts par Clé International.

On vous retrouve en septembre ! Bon été !

L’équipe du Monde Fictif

La drogue Ikea

Prix bon marché, accoutumance imperceptible, plaisir du montage, joie de la promenade, rêve, c’est la drogue Ikea qui fait des ravages en Europe et maintenant dans le monde. Nous avons rencontré J., qui souffre depuis 8 ans d’addiction à Ikea et a accepté de témoigner à visage caché.

Comment cela a-t-il commencé ?
– Bon, en 2002, à l’occasion d’un déménagement, on avait besoin d’une table de chevet, et bon tout naturellement nous sommes allés à Ikea. Et, bon, on était très contents parce que c’était pas cher.
Et puis ?
– Et puis !… Le jour d’après, j’ai soudainement eu envie d’acheter une lampe. Et bon, donc, j’y suis allé encore une fois et le surlendemain, encore une fois, seul, parce que ma femme n’avait pas vraiment envie d’y aller, et bon tout ça c’est comme ça, c’était pour acheter un porte-serviettes. Et voilà, comme ça tout a commencé, ça a été l’engrenage, et voilà, je me suis mis à y aller tous les jours. Et si je ne pouvais pas y aller, à cause de mon travail ou de… à cause de… de raisons d’argent, j’étais nervieux [nerveux], irritable, même grognon. Et, bon, même un jour, j’en suis arrivé à acheter 3 lits doubles en une seule journée… J’adorais aller à la cafétéria pour manger quelque chose, prendre mon café, manger les boulettes…
Vous ne pouviez plus vous arrêter ?
– Non.
Et vous avez dépensé beaucoup en 8 ans ?
– Oh oui oui ! beaucoup, beaucoup… c’était… En fait, j’y claquais tout mon salaire. Et voilà, j’avais des dettes partout, mes amis, la famille, la banque… Ma femme est partie… Et voilà, j’ai vendu ma maison.
Et vous mettiez où vos meubles alors ?
– Je louais un garde-meuble, c’était la seule solution possible.

Aujourd’hui, après une cure de désintoxication longue et difficile, J. est en bonne voie de guérison. Mais rien n’est encore gagné. Durant notre reportage, comme nous voulions prendre quelques images de J. à Ikea, la drogue a été une nouvelle fois plus forte.

Publication sous forme de capsules des premiers numéros

Bonjour à tous!

Les deux premiers numéros du Monde Fictif avaient été publiés (il y a déjà 3 ans!) sous forme de journaux télévisés regroupant plusieurs capsules. Il était donc impossible d’avoir directement accès à chaque reportage. Au cours des semaines qui viennent, nous republierons séparément ces différents sujets. Cette semaine: « Barcelone est un musée ». Vous verrez que nos premières capsules étaient loin d’être parfaites! Nous espérons que cela vous encouragera à nous envoyer vos capsules pour notre concours!
Á bientôt!