Dans l’ouest americain

Transcription:

Richard Avedon a été un des photographes les plus importants du XXème siècle. Né à New York en 1923, il a commencé à être reconnu grâce à son travail dans le monde de la mode et de la publicité dans des magazines comme « Vogue », « Life » et «  Harpper’s Bazaar ». Il faut aussi souligner ses photos comme reporter-photographe, par exemple dans l’Italie des années 40, ou son témoignage du mouvement des droits civils aux Etats-Unis et du mouvement contre la guerre du Vietnam. De plus tout au long de sa vie il a photographié de nombreuses personnalités de la politique et du monde du spectacle . Alors que son œuvre est donc tout à fait diverse, nous voudrions attirer l’attention sur son travail de portraitiste « In The American West ».

Entre les années 79 et 84 il a parcouru 17 états à l’ouest des Etats-Unis pour photographier plus de 700 personnes. Il faisait toujours les photos à l’extérieur et à l’ombre en utilisant comme fond un simple papier blanc de 3 mètres de large pour 2 mètres de hauteur. Avedon était toujours placé à gauche de l’appareil et près du modèle, de cette façon ils commençaient tous les deux, un jeu de regards, de mots et d’intentions pendant de longues séances.

         Il n’y a pas de sourires, il y a la dignité de gens qui ont souvent une vie dure, des types introvertis qui luttent pour vivre ou même survivre. Ils n’ont pas été choisis de manière aléatoire, leurs visages sont le paysage de l’ouest qu’Avedon veut nous montrer. En utilisant les propres mots du photographe :

Un portrait n’est pas une ressemblance. Dès lors qu’une émotion ou qu’un fait est traduit en photo, il cesse d’être un fait pour devenir une opinion. L’inexactitude n’existe pas en photographie, toutes les photos sont exactes. Aucune d’elles n’est la vérité.

Loin de France

Les baguettes, les croissants, la Tour Eiffel, le vin, la bonne cuisine, le champagne, le tour de France, le carnaval, les Alpes, la côte d’azur, le rugby, le SMIC, les 35 heures, le savoir faire, la République… Oh là là! Quelle est bonne et belle la vie en France!
Probablement des milliards de personnes donnerait n’importe quoi pour habiter en France. Pourtant tous les jours il y a des gens qui la quittent pour commencer une nouvelle vie ailleurs.
Qu’est-ce qu’ils cherchent? Pour quoi est-ce qu’ils décident de partir? Est-ce qu’ils pensent à rentrer?
Allons parler avec eux pour les y demander:
(questions à poser aux interviewés)
-Quand est-ce que tu es parti de France et pour quelle raison?
-À ton avis, pour quoi les gens quittent la France?
-Es tu content de ta vie actuelle à barcelone?
-Est-ce que tu as pensé à l’option de rentrer en France? Pour quoi? Quand?
-Qu’est-ce qu’il te manque de la France?
-Est-ce que tu as changé tes habitudes ou tu continues à vivre comme en France?
-Tu te sens bien intégré ici?
-Tu vois ton futur encore loin de la France?
(à Flavie: Pour quoi as tu choisi Barcelone et pas Paris?)
Ces sont plusieurs les raisons pour lesquelles les français quittent leur pays: le travail, les études, la famille, l’amour ou tout simplement le désir de voyager et découvrir un nouvel endroit. En tout cas, les petits plaisirs et le savoir faire français les accompagnent n’importe où ils décident d’aller.

Les baguettes, les croissants, la Tour Eiffel, le vin, la bonne cuisine, le champagne, le tour de France, le carnaval, les Alpes, la côte d’azur, le rugby, le SMIC, les 35 heures, le savoir faire, la République… Oh là là! Quelle est bonne et belle la vie en France!

Probablement des milliards de personnes donneraient n’importe quoi pour habiter en France. Pourtant tous les jours il y a des gens qui la quittent pour commencer une nouvelle vie ailleurs.

Qu’est-ce qu’ils cherchent? Pour quoi est-ce qu’ils décident de partir? Est-ce qu’ils pensent rentrer? Allons parler avec eux pour le leur demander:

Q: Quand est-ce que tu es parti de France et pour quelle raison?

Flavie: Quand est-ce que je suis partie de France? Je suis partie il y a cinq ans, en 2003 et je suis partie parce que j’avais envie d’apprendre une nouvelle langue. Je parlais déjà anglais et j’avais envie d’apprendre l’espagnol, et puis vivre un peu ma vie de jeune.

Sam: Je suis parti de France en Septembre 2000. Je travaillais à Paris et mon chef pour qui je travaillais  s’est fait muter à Barcelone. Il m’a proposé de suivre et j’ai suivi.

Javier: Je suis parti de France ça fait déjà trois ans et demi. Je suis parti parce que je voulais venir à Barcelone. J’avais fait mon stage de fin d’études à Barcelone il y a six ans. Je suis retourné à Paris à travailler, donc j’avais envie de revenir à Barcelone et j’ai eu une opportunité professionnelle pour venir travailler à Barcelone, donc j’ai sauté sur l’occasion et je me suis installé ici.

Q: À ton avis, pourquoi les gens quittent la France?

F: Je ne pense pas qu’il y a beaucoup de gens qui quittent la France. Je sais qu’il y a beaucoup de Français ici mais à mon avis il n’y a que peut-être 1% des Français qui quittent la France et s’ils la quittent c’est parce que… ben, pour plein de choses: parce que les loyers sont chers, la vie est chère, je ne sais pas, pour avoir une expérience.

J: Je pense qu’on essaie toujours de chercher ce que l’on a pas.

S: Je ne suis pas parti de France parce que ça me déplaisait mais parce que j’ai eu l’occasion d’aller ailleurs et voilà.

Q: Qu’est-ce qu’il te manque de France?

S: Par exemple l’Orangina -on en trouve pas encore ici, ça viendra sûrement un jour, les Carambars, il y a bien Quick qui est venu -Quick a ouvert à Barcelone il y a maintenant trois mois, je crois, donc, ça viendra peut-être. Ce sont les petites choses qui manquent.

F: La cuisine, mais bon on retrouve pas mal de produits ici, c’est pas non plus pas très très loin, enfin, c’est à côté. Je pense pas avoir pas du tout le mal du pays. Je me suis bien adaptée.

Q: Est-ce que tu as changé tes habitudes ou tu continues à vivre comme en France?

J: Evidemment, quand on vit à l’étranger on change ses habitudes. Typiquement, à 9h ou 9h30 je descends chaque jour prendre mon café et un petit sandwich avec mes collègues du travail.

S: On est obligé de changer d’habitudes quand on vient ici. On est obligé de s’adapter forcément aux horaires.

F: Je mange beaucoup plus tard, je me couche plus tard et je me lève plus tard.

S: On est obligé de suivre le rythme si on veut s’intégrer, on n’a pas le choix.

Q: Es tu content de ta vie actuelle à Barcelone?

S: La différence, elle est énorme: le niveau de vie est meilleur, c’est beaucoup moins stressant, le temps… n’en parlons pas, la plage…

J: À Barcelone on a la chance d’être dans une ville cosmpolite et donc on a la chance de cotoyer des gens qui viennent de pleins de pays, de pleins d’endroits différents. Je pense que les étrangers ont la chance de pouvoir s’intégrer facilement.

Q: Est-ce que tu as pensé à l’option de rentrer en France? Pourquoi? Quand?

F: Non, pour l’instant je ne pense pas rentrer en France, j’ai aucune envie de rentrer en France. J’aurais l’impression de régresser un peu. Peut-être que je partirai de Barcelone mais pour aller vivre ailleurs, mais pour l’instant pas en France.

S: Non, j’ai pas vraiment… je ne pense pas vraiment rentrer en France. Ce qui me manquerait le plus, enfin ce qui me manque le plus, ça serait plutôt les amis, parce que je les vois beaucoup moins souvent forcément.

J: On pense toujours à l’option de retourner à sa ville d’origine parce qu’on a sa famille là-bas, on a ses amis là-bas, mais c’est quelque chose qui change au fur du temps, on  y refléchit mais c’est pas quelque chose que j’ai dans ma tête actuellement.

Voilà donc plusieurs des raisons pour lesquelles les Français quittent leur pays: le travail, les études, la famille, l’amour ou tout simplement le désir de voyager et découvrir un nouvel endroit. En tout cas, les petits plaisirs et le savoir faire français les accompagnent n’importe où ils décident d’aller.

Le Plat Pays

Transcription:

Salut! Aujourd’hui on va parler un peu de la Belgique, pourquoi pas? Qu’est-ce qu’on connaît de la Belgique? Il y a toujours la question des clichés bien sûr, mais bon ! On y va !

Plat national “les moules frites”, boisson “la bière”, les deux ensemble “le complet bruxellois”, et comme dessert par exemple, les chocolats. Le chocolate belge est célèbre, ouais, et il y en a de toute sorte… mmhh oufti! Chocolat au lait avec un fourrage composé d’une ganache à la poire.

Quoi d’autre?… le Tintin ouais, incontournable! Là, on a toujours dit Tintin, mais quand on commence à étudier la langue française, on découvre soudain que le journaliste s’appelle en fait Tintin… bon, d’accord, tant pis! Tintin. Je vais lire un petit morceau du “Crabe aux pinces d’or”, à mon avis, un des Tintin les plus touchants.

 

« Et voilà, Milou!… Par ici la sortie!  Page 52 »

 

Il y a une longue tradition de BD en Belgique, voilà quelques exemples: les Schtroumpfs, Gaston Lagaffe, Lucky Luke, il y en a mille, c’est pas une carabistouille!. Un autre Belge célèbre… Jacques Brel, ouais et comment! On va écouter un peu.

Comme échantillon, ça suffit. Pas mal eh, Brel? remarquable! Un autre…le champion Eddy Merckx, un mythe du cyclisme. Il a gagné cinq Giro d’Italie et cinq Tours de France en 69, 70, 71, 72 et 74. C’est pas de la rigolade! Spectaculaire! On continue… les frères Dardenne, cinéastes. Au Festival de Cinéma de Cannes il y a presque toujours un film d’eux. Jean-Philippe et Luc, Luc et Jean-Philippe qui est qui?… ne vous inquiétez pas, personne le sait.

On va aussi parler de la langue. Tandis qu’en France on dîne, c’est le repas du soir, en Belgique on soupe… bon, en fait c’est au sud, en Wallonie qu’on soupe, puisque au nord flamand, ils utilisent un autre mot, et directement une autre langue…comme vous savez.

Les chiffres : un type qui a soixante-dix ans en France, en Belgique il aurait… septante ans, d’accord septante. Si Sarkozy… non non rien, un autre exemple.  Un appart’ de quatre-vingts m2 à Lyon, il ferait combien à Bruxelles?… quatre-vingts m2 aussi. Si une enterprise française fichait à la porte quatre-vingt-dix employés… un exemple choisi au hasard, ou tapé à gaille, en Belgique elle ficherait… quatre-vingt-dix peut-être? non, nonante! Pourquoi?… c’est la francophonie, ché nié, laissez tomber.

Ensuite littérature: si on disait littérature et Belgique dans la même phrase, on penserait à… Georges Simenon? Par exemple, peut-être, ouais, et Amélie Nothomb, auteur de romans comme “Stupeur et Tremblements” ou “Ni d’Eve ni d’Adam”. Ne pas confondre avec l’Amélie qui se promène à Paris avec la musique de Yann Tiersen! Je lis le début de “Stupeur et Tremblements”.

 

« Monsieur Haneda était le supérieur de monsieur Omochi, qui était le supérieur de monsieur Saito, qui était le supérieur de mademoiselle Mori, qui était ma supérieure. Et moi, je n’étais la supérieur de personne. »

 

Ça me dit quelque chose. Vous pouvez le trouver à la médiathèque de l’Institut Français. Bon, notre temps est sur le point de finir, le moment de la question politique est arrivé… thématique glissante, je sais, bref, simplement, j’aimerais dire une chose ; il y a des gens qui critiquent très facilement la Belgique: “ la Belgique est tarabiscotée”, “quel souk”, “personne n’y pige que dalle”… d’accord mais, soyez honnête, en fait depuis quand on comprend la Catalogne ou l’Espagne?… donc?! Salut!

 

 

BELGICISMES:

 

Oufti: (Du Wallon). Il exprime la surprise, l’étonnement, l’admiration. Il s’utilise principalement  dans la région de Liège

 

Carabistouille: bêtise, blague. Il s’utilise surtout à Bruxelles.

 

Taper à gaille: (Du Wallon). Choisir au hasard

 

Ché nié: Il équivaut à “Je ne sais pas”

Le carré de porc au lait

Transcription :

Aujourd’hui on va préparer une très ancienne recette originale, “Le carré de porc au lait”. Elle est très pratique car elle doit être préparée la veille , de fait on n’aura plus que la réchauffer et servir le jour même.

Ici on a de l’oignon et une carotte coupés en mirepoix, 1,5kg de carré de porc frais, 5 feuilles de sauge fraîche (si on n’a pas de sauge fraîche on peut utiliser de la sauge sèche), un peu de thym, 1 feuille de laurier, 2 litres de lait entier, 50g de beurre, de l’huile d’olive, du sel et le poivre du moulin.

On allume notre four à 180º.

Dans une cocotte, on fait fondre un peu de beurre et d’huile, puis on fait rôtir sur chaque face notre rôti de porc bien assaisonné.

Lorsque notre rôti sera bien coloré, on fait suer autour la mirepoix d’oignons et de carottes, le thym, le laurier et la sauge. Tout ça à feu doux et à couvert pendant 5 minutes. Puis on verse le lait qui doit couvrir la viande.

On porte à ébullition, on sale et poivre puis on met au four pour 2 heures et on retourne toutes les demi heures.

Notre rôti est cuit. On le sort avec précaution sur un plat. On retire la feuille de laurier puis on mixe la sauce. On la passe au chinois. Puis on la fait réduire de manière à ce qu’elle ait la consistance d’une crème. On la débarrasse ensuite avec un peu de beurre dessus pour empêcher la formation d’une croûte. On laisse refroidir notre rôti et met la sauce au frigo.

Le jour même, on coupe les tranches de notre rôti froid, puis on les met dans un plat creux.

On fait chauffer notre sauce jusqu’à ébullition, puis on la verse sur nos tranches de rôti. Si vous voulez, vous pouvez passez 5 minutes le plat au four chaud.

Vous pouvez accompagner le carré de porc avec des pommes de terre nouvelles à la vapeur.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Merci pour votre attention. Bon appétit!

Le blog notre nouveau moyen de diffusion

Et voilà finalement une nouvelle capsule du Monde Fictif !

Comme vous voyez, notre nouveau moyen de diffusion est ce Blog-ci. Tous les 10 jours nous publierons une petite capsule d’environ 3-5 minutes avec un reportage intéressant: une interview, une recette de cuisine, un reportage sur la vie quotidienne, le chasseur d’expressions et beaucoup de surprises à découvrir !

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Transcription:

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